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Die Hard : Belle journée pour mourir *** : ma critique du film !

Die Hard : Belle journée pour mourir *** : ma critique du film !

die-hard-5.pngDie Hard : Belle journée pour mourir, de John Moore, sorti le 7 février 2013

John McClane n'a pas dit son dernier mot (pas davantage que Bruce Willis, très présent sur les écrans en ce moment). Et c'est tant mieux ! Car ce nouvel épisode de Die Hard n'est pas pour nous déplaire.

Retour en enfer jouait avec beaucoup d'humour sur le conflit de génération entre un héros (désab)usé et un geek introverti – avec tout ce qui s'en suivait d'incompréhensions et de malentendus – renouvelant intelligemment la série ; même s'il gardait la vedette, ce n'était que grâce au jeune homme que McClane réussissait à mettre en échec le méchant.

Belle journée pour mourir prolonge cette idée en introduisant le personnage du fils McClane. L'histoire commence donc par de vives retrouvailles familiales – dialogue de sourds, reproches larvés et échange d'amabilités : car le fils est très remonté contre son père, pendant longtemps absent et qui, comme tous les parents, ne comprend pas totalement son enfant. Chacun sait cependant que les épreuves rapprochent... « Tel père, tel fils » a-t-on l'habitude de dire : après avoir habilement contredit cette maxime au début, le film la corrobore sur sa fin, car bien entendu un McClane restera toujours un McClane !

Ce n'est pas ce canevas somme toute classique dans le genre de l'actioner movie qui donne son piment au film, mais plutôt l'emploi qui est fait de chacun de ces deux personnages : car là où McClane fils donne une seconde jeunesse à la série tout en lui conservant le sérieux nécessaire, McClane père joue les trublions en maniant la dérision et – une fois n'est pas coutume – l'auto-parodie. Belle journée pour mourir se permet en effet de citer discrètement ses aînés, non pas tant dans les dialogues que dans certaines scènes-hommages aux monuments du genre que sont et resteront Piège de cristal et Cinquante huit minutes pour vivre. Que le lecteur ne se méprenne : il ne s'agit pas de faire du neuf avec du vieux, mais plutôt du vieux avec du neuf ; si bien que les plus jeunes des spectateurs comme les fans de la première heure trouveront autant de plaisir dans l'aventure.

Ajoutez à cela des acteurs irréprochables, quelques rebondissements de bon aloi, des cascades spectaculaires et une mise en scène léchée, et vous aurez compris tout l'intérêt qu'il y a à découvrir en salle Belle journée pour mourir (Belle journée pour crever, comme disent nos amis québécois).

Je laisse le mot de la fin à John !