Oscars et Palme d'or : les jeux sont faits d'avance !

Depuis quelques années, la cérémonie des Oscars a pris le chemin décevant d'un élitisme cinématographique qui écarte quasi-systématiquement les succès populaires... Est-ce très démocratique ?

A l'image d'un Festival de Cannes qui se regarde le nombril, ces deux évènements sont désormais accaparés par une intelligentsia qui s'auto-récompense et fait la part belle aux films "à message", au militantisme affiché, au conformisme idéologique revendiqué.

Tout cela, dans l'indifférence la plus totale - voire le mépris - pour les oeuvres plébiscitées par le public, sous prétexte que celles-ci s'enorgueillissent déjà des recettes qu'elles engrangent, et donc qu'une statuette leur importe bien peu, et sous prétexte, surtout, que ces films n'ont pas d'ambition artistique, mais - ô horreur ! - un but avant tout mercantile.

L'Oscar du meilleur film, en 2010, n'est donc pas revenu à Avatar, mais à Démineurs ! Le film de James Cameron dut se contenter des récompenses de la meilleure direction artistique, de la meilleure photographie et des meilleurs effets visuels... Cela se passe de commentaires. Il est heureux que la cérémonie des Golden Globes ait quant à elle, cette année-là, rendu à Avatar l'honneur qui lui est dû.

Gageons qu'aux Oscars, cette année, le choix sera meilleur : une victoire de Toy Story 3, par exemple, serait plus que méritée ! Mais les pronostics annoncent The Social Network, de David Fincher, grand favori...

"Facebook rafle la mise à Hollywood" : je vois d'ici les gros titres préparés par la presse ! Mark Zuckerberg n'a pourtant pas besoin de cette publicité...