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Expendables 2 - Unité spéciale * : ma critique du film !

Expendables 2 - Unité spéciale * : ma critique du film !

The-Expendables-2-Affiche-France.jpgExpendables 2 : Unité spéciale, de Simon West, sorti le 22 août 2012

Les gros bras sont de retour ! Après un Expendables réjouissant qui voyait Stallone reprendre du service et convier quelques pointures du cinéma d'action des années 80 – nous gratifiant même d'un caméo d'Arnold Schwarzenegger, son concurrent d'alors et complice d'aujourd'hui –, une suite était mise en chantier pour rebondir sur un honorable succès au box-office. Plus fort, plus bruyant, plus sanglant : tel était l'argument de vente du film, doublé d'un casting enrichi de la présence de Chuck Norris et d'Arnold Schwarzenegger en seconds couteaux de luxe.

Sonné par une scène d'ouverture menée tambour battant, le spectateur s'attend à un actioner des plus explosifs. Voir à l'écran Stallone, Willis et Schwarzy dérouiller du méchant : LE rêve absolu des amateurs du genre. Sur ce plan, Expendables 2 est un satisfecit total. On en a pour son argent, car l'action est bel et bien là, mais est-ce suffisant pour tenir en haleine le spectateur ?

Hélas, non ! Malgré une mise en scène efficace, plusieurs scories empêchent le film d'être à la hauteur de son prédécesseur : scénario inexistant, apparitions ou disparitions injustifiées de personnages, dialogues qui sonnent creux, humour qui tombe à plat, scènes de blabla inutiles qui ralentissent le rythme... Stallone et ses camarades se sont certainement beaucoup amusés pendant le tournage, mais la paresse de l'entreprise crève l'écran : c'est divertissant, mais bourré de défauts. Les fans se contenteront sans doute du plaisir de voir leurs idoles enfin réunies, mais cela suffira-t-il à satisfaire le grand public ?

Le choix de l'auto-dérision et de l'auto-citation n'est pas des plus judicieux car il donne l'impression que ces messieurs muscles prennent leur distance avec un genre qui a pourtant fait leur gloire, alors qu'il eut été plus subtil de traiter l'aventure au premier degré – l'humour serait alors né du décalage entre leur âge avancé et l'invraisemblance de leurs exploits.

« Nous devrions tous être au musée ! » lance Schwarzy devant un coucou russe en piteux état. Il est pourtant trop tôt pour les mettre à la retraite : nos vieux briscards ont décidé de faire un troisième tour d'honneur... Le tour de trop ?

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